"Il y avait un jardin..."
Les cèdres du Liban
ont porté leur ombrage
sur l’éclat des prophètes
les figuiers jamais
autant de fruits
n'avaient donné
A travers les vignes,
ses pas rapides
Sous les sycomores
nos vies relevées
Le désert pourtant
au bout de tous ces jours
l'arbre sec
le silence
et la terre
Le sable a écouté le vent
soulever l'ombre et le temps
les oliviers en ont frémi
dans la soudaine clarté de la nuit
Doucement ils s’inclinent
au passage